Avocat en succession a Yverdon
Transmettre son patrimoine après décès ou hériter d’un patrimoine soulève des questions qui peuvent s’avérer complexes.
Entre le décès d’une personne et le moment où ses héritiers perçoivent son héritage, il y a plusieurs étapes pour lesquelles l’intervention d’un avocat est parfois indispensable.
Me Giorgini, avocat en succession à Yverdon ainsi que son étude, assurent le suivi de toutes les successions depuis le décès jusqu’au partage définitif. Notre expertise s’adresse à une clientèle de particuliers soucieuse de son patrimoine.
Entamer des demarches suite au deces d’un proche
Lorsqu’on perd un proche, il y a des démarches à accomplir en lien avec la succession.
Le décès doit être annoncé à l’état civil ou à la police qui va le communiquer à la Justice de paix du dernier domicile du défunt. Il s’agit de l’autorité chargée de la dévolution de la succession.
Celle-ci va informer les personnes concernées qu’ils sont des héritiers du défunt. L’héritier a alors le droit de répudier la succession dans un délai de 3 mois. Il peut demander un bénéfice d’inventaire dans un délai d’un mois, afin de s’assurer que la succession présente plus d’actifs que de dettes. Il est également possible de demander la liquidation officielle de la succession, dans un délai de 3 mois, sauf si l’un des héritiers l’a acceptée purement et simplement.
Déjà après le décès, des litiges peuvent survenir. Il peut s’avérer nécessaire de demander des mesures judiciaires pour empêcher un autre héritier d’en prendre possession, faire désigner un représentant de la communauté héréditaire ou un administrateur officiel, etc.
Me Mirko Giorgini, avocat en succession à Yverdon, intervient à vos côtés pour tout problème successoral et les démarches à accomplir après un décès.
Realiser un partage successoral avec l’aide de votre avocat a Yverdon
Une succession n’est pas partagée automatiquement. Aucune autorité judiciaire ou administrative ne se charge spontanément de répartir le patrimoine et les dettes du défunt.
Chaque héritier a le droit de demander le partage de la succession, sauf convention contraire destinée à suspendre le partage ou à maintenir l’indivision durablement.
Dès le décès d’une personne, ses héritiers sont automatiquement propriétaires en commun (main commune) de sa fortune, y compris immobilière, et deviennent également codébiteurs solidaires de ses dettes. Ils constituent l’hoirie.
Toute décision concernant la succession doit être prise en commun, c’est-à-dire à l’unanimité. Les héritiers ont la possibilité de désigner un représentant ou de demander à la justice qu’un représentant de la succession ou un administrateur officiel soit désigné. Ils ont également la possibilité de donner procuration à l’un des héritiers ou à un tiers, par exemple un avocat ou un notaire, pour représenter l’hoirie. Cela sera notamment utile pour résilier un contrat de bail du logement du défunt ou d’autres contrats, passer des ordres bancaires, etc.
Le partage de la succession peut se faire de manière conventionnelle. À défaut d’entente entre les héritiers, il faut saisir l’autorité judiciaire compétente.
Dans le cadre du partage de la succession, il faut tenir compte des avancements d’hoirie effectués par le défunt en faveur de l’un ou l’autre des héritiers. Ces avancements sont en principe rapportables. Autrement dit, ils sont comptabilisés avec la valeur des biens existants au moment du décès, afin d’assurer une égalité de traitement entre les héritiers, sauf si le défunt a prévu une dispense de rapport.
La plupart des personnes ne laissent aucun testament. Dans ce cas, c’est la loi qui détermine qui hérite et quelle est la part de chacun.
Le Code civil prévoit un ordre de parentèles. La première parentèle est composée des descendants du défunt. S’il n’y a pas de descendant, l’héritage est réparti entre les père et mère du défunt. S’ils sont décédés, ce sont les frères et sœurs du défunt qui héritent ou leurs descendants, si les frères et sœurs sont prédécédés. Il s’agit de la deuxième parentèle. S’il n’existe personne dans la deuxième parentèle, ce sont les grands-parents et leurs descendants qui héritent, soit les oncles et tantes, cousins et cousines du défunt, et leurs descendants. Il s’agit de la troisième parentèle.
Quant au conjoint survivant, il est toujours héritier légal. Sa part successorale légale varie en fonction de la parentèle qui hérite avec lui.
Ainsi, si le conjoint survivant est en concours avec les héritiers de la première parentèle (les descendants du défunt), il a droit à la moitié de la succession.
En concours avec les héritiers de la deuxième parentèle (par exemple, frères et sœurs du défunt), le conjoint survivant a droit au trois-quarts de la succession.
S’il n’y a pas de deuxième parentèle, le conjoint survivant hérite de la totalité de la succession. Autrement dit, les grands-parents et les descendants des grands-parents (oncles, tantes, cousins du défunt) n’ont droit à aucune part successorale légale dans cette hypothèse.
Par testament, chacun peut désigner des héritiers en dehors de sa famille ou modifier les parts successorales prévues par la loi, en favorisant un membre de sa famille au détriment de l’autre.
Il y a toutefois des limites. Certains héritiers ont droit à une part minimale de la succession que l’on appelle « réserve successorale ».
Les héritiers réservataires sont l’époux, les enfants du défunt, leurs descendants si les enfants sont prédécédés. Les parents du défunt sont également héritiers réservataires si le défunt n’a aucun descendant.
La part réservataire dépend des héritiers en présence.
S’il n’y a que des descendants, leur part réservataire correspond au trois-quarts de la succession.
Lorsque seuls les parents du défunt héritent, ils ont droit à la moitié de la succession.
Si le seul héritier est l’épouse ou l’époux du défunt, il/elle a droit à la moitié de la succession.
Enfin, s’il y a à la fois l’époux et les descendants qui héritent, la part réservataire de l’époux correspond à 2/8ème de la succession. La part réservataire des descendants correspond quant à elle à 3/8ème de la succession.
Par testament, chacun peut attribuer la quotité disponible à qui il veut, après avoir pris en considération la part minimale de succession qui revient aux héritiers réservataires.
Une fois définies les parts successorales de chaque héritier, il s’agit de partager concrètement les biens, après avoir payé les dettes de la succession.
Par testament, le défunt peut avoir précisé des règles de partage. Celles-ci ne sont toutefois pas contraignantes. Les héritiers peuvent convenir d’une autre forme de partage.
Nous sommes à votre disposition pour vous conseiller et accompagner dans un partage conventionnel de succession ou tenir le partage de la succession par voie judiciaire.
Conseils en matiere de testament par un avocat en succession a Yverdon
Toute personne capable de discernement et âgée de 18 ans révolu peut rédiger son testament.
Il n’est pas nécessaire d’avoir l’exercice des droits civils. Une personne sous curatelle peut également rédiger son testament, à condition d’avoir la capacité de discernement.
La volonté du testateur doit être totalement libre. Il ne doit subir aucune menace ou contrainte.
Le testament permet d’organiser sa succession. Cela peut éviter des conflits entre les héritiers.
Un bon testament doit être précis et clair, afin d’éviter des malentendus entre les héritiers.
On peut avantager une personne, mais il est important de respecter les éventuelles réserves des héritiers concernés.
Le testament permet d’exhéréder (déshériter) un héritier réservataire, s’il a commis une infraction pénale grave à l’égard de l’auteur du testament ou de l’un de ses proches, ou s’il a sérieusement manqué au devoir que la loi lui impose envers sa famille. L’exhérédation n’est admise que de manière très restrictive.
Le testament permet de constituer des legs, de créer une fondation.
Dans le testament, il est possible de prévoir des règles de partage, par exemple en attribuant un bien immobilier à l’un des héritiers.
Dans ce document, on peut rappeler les avancements d’hoirie (avances sur la succession) déjà faites à un héritier pour qu’ils soient pris en compte au moment du partage de la succession. On peut au contraire prévoir que cette avance ne soit pas prise en considération au moment du partage de la succession (dispense de rapport).
Le testament peut donc être très simple ou, au contraire, régler de manière détaillée plusieurs aspects de la succession.
Notre cabinet d’avocats spécialistes en succession à Yverdon vous conseille dans la rédaction de votre testament.
La liquidation du regime matrimonial avant partage
Lorsqu’un époux ou une épouse décède, le partage de ses biens et de ses dettes se fait en deux étapes. D’abord, il faut liquider le régime matrimonial, puis partager la succession.
La loi soumet les époux automatiquement au régime matrimonial de la participation aux acquêts. Ils peuvent en tout temps convenir d’un autre régime matrimonial en signant un contrat de mariage. Les autres régimes matrimoniaux sont la communauté de biens et la séparation de biens. Par contrat de mariage, il est possible de prévoir des règles particulières sur le partage des biens au moment de la liquidation du régime matrimonial.
Dans le régime légal de la participation aux acquêts, on distingue deux type de biens : les acquêts et les propres. Les acquêts sont essentiellement constitués par les revenus accumulés durant le mariage (revenus issus du travail ou d’une activité indépendante, revenus issus de placement, etc.). Tout ce qui a été accumulé avant mariage et tout ce qui a été reçu en donation ou par succession durant le mariage constituent des biens propres.
Les acquêts sont partagés par moitié entre les époux, les biens propres sont conservés par chaque époux.
Dans le cadre de la liquidation du régime matrimonial, il faut prendre en compte les acquêts de chaque époux, c’est-à-dire du défunt et du survivant si la liquidation doit se faire suite au décès.
En cas de décès d’un conjoint, ses biens propres entrent dans la succession. Quant aux acquêts, ils entrent dans la succession selon ce qu’il reste après la liquidation du régime matrimonial.
Autrement dit, le conjoint survivant peut être favorisé déjà au stade de la liquidation du régime matrimonial, avant de prendre sa part dans le cadre du partage de la succession.
En tant qu’avocats, nous vous orientons volontiers sur la liquidation du régime matrimonial dans le cadre du partage d’une succession.
Litiges successoraux
Les litiges autour d’une succession sont souvent complexes, sur le plan pratique mais également juridique.
L’intervention d’un avocat en succession à Yverdon peut être utile et nous sommes à votre disposition dans cette matière.
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